devise
«Je
me contente»
d'après "La vraye et
parfaite science des armoiries ou indice armorial de feu maistre louvan
gelliot,
advocat au parlement de
bourgogne. 1660" P. Pailliot
Description du blason :
Palé d'or et d'azur en six pièces
Pal :
en armoiries, tire son nom de ce qu'il est en courage, pal, pali, pieu, une
liste ou lisse, longue, plate et large,
debout au milieu de
l'écu et en toute hauteur, cest lune des pièce honorables ordinaires, il
doit contenir en sa largeur,
le tiers de l'écu
quand il est seul, ceux qui lui donne quelque signification disent qu'il
représente
la lance du cavalier et qu'il dénote celui qui
aura rompu généreusement la paux d'une palissade, pour se faire une
entrée dans la place énemie. Les romain
composère une couronne de pieux ou paux qu'ils appelèrent couronne v
allaire pour en récompenser celui qui le
premier rompait ou franchissait la palissade du camp ennemie.
Palé:
qui est à dire que
l'écu est également de Pals de métal et de couleur desquel on doit nommer le
nombre de pièces
d'Or
:l'or est entre les métaux ce que le Soleil est entre les astres, aussi les
chimistes lui baillent le nom de Soleil, et les mages offrirent à
Jésus-Christ,
nouveau né, de l'or, symbole de la royauté. Les
autres sont comparés à l'or, comme purifiés par les tribulations, ainsi que
l'or est par le feu.
Le propriétaire de ce riche métal étant qu'au
lieu que les autres se corrompent, voir se confomment dans le feu, il sy
purifie et en ce cas
il est appelé par «Pline Aurum Obrizum, Quali
sincerum» et par l'interprète Daniel «mundissimum», ce que les écrivains
écclésiastiques
disent entre l'or que les hébreux appellent
Ophir. Cest le premier des deux métaux desquels on se sert au blason des
armoiries et duquel les
fleurs de lis sont blafonnées à cause des
propriétés de l'or qui représente la sagesse, la tempérance, la foi, la force,
la confiance et autres vertus.
Azur :couleur
céleste, symbole de la justice fille ainée du ciel: couleur qui remplit le
champ de l'ecu de France à cause que les lis qui y sont
semés et y sert d'ornement, ont été apportés du
ciel. Couleur qui soutient la figure du saint esprit au bout du noble cordon
bleu des chevaliers
de cet ordre, couleur encore qui étant
représenté par le saphir mis en sa robe du grand prètre selon l'ordre de
Melchisedech et étant figurée en la
ressemblance d'un trône dans Ezéchiel nous fait
entendre quelle est le hiérogliphe et de l'empire et du sacerdoce qui doit
demeurer à jamais fermé
et stable de même que le ciel empirée, qu'il
représente pareillement, couleur aussi approprié à l'air qui sert d'interstice
et de milieu entre le ciel et nous.
Les Six pals : représente encore la justice
Armorial historique de Bresse et Bugey par Edmond Révérend du Mesnil.
Molon : Famille Chevaleresque de Bresse. Mr Guigue, dans sa topologie
historique de lAin, cite Etienne de Molon, vivant en 1120 et Raymond de Molon,
en 1149.
Rotbald de Molon fut témoin, en 1151, de lengagement fait, à léglise de Lyon,
par Etienne de Villars, du Château et du péage de Rochetaillée (Bibl.
Sebusiana, p.360).
Gilet de Molon donna, en octobre 1301, à Guillermet Costier autorisation pour
vendre (Arch. Du Rhône, titres de Malte).
Antoine de Monte Berthod, vivait en 1452 (terrier Chenavat).
Dans un autre terrier du 8 aout 1476, signé Jean Gros, notaire, rédigé en
faveur de Guignes de la Palu, on trouve quune branche de cette famille
sappelait Berthod:
«constitulus personaliter Stephanus, filius quondam nominibus de Molone
scienter, etc.»
Le nom primitif pourrait bien avoir été Berthod, divisés en Berthod du Mont à
Mollon et en Berthod du Four, de furno, à Villieu
(reg. de 1490, signé Mathon, secrétaire ducal); le mont est devenu Montberthod..
Jean de Molon, 1455, devint Seigneur de Montberthod, paroisse actuelle de
Mollon et de Villereversure; son fils, Jean de Molon, ajouta à ces possessions
le champ du Noyer, Ils faillirent, vers 1580, par Guillaume, écuyer, seigneur
de Montberthod, qui, de Claudine Grillet, laissa une fille unique, Jeanne,
mariée à Jean-François de Bussy, sieur de la Crépinière, fils de Pierre,
Seigneur de Félicia, légitimé de la maison dEria en Bugey;
Le terrier de 1476, que nous venons de citer, mentionne Etienne de Bussy ou de
Buxis, gentilhomme habitant Mollon. Lachesnaye donne une généalogie;
Le compte de Guillaume de Cuysel, receveur de la ville de Lyon, mentionne, dit
M. de Valous, origine consulaires, p.61, plusieurs mandements délivrés
à Barthélémy de Molon. Epicier, pour ventes de torches, etc…, 1381; son
tesstament, du 17 avril 1385, porte quil exercait le commerce d'épicerie.